samedi 14 septembre 2013

" Il y a eu de la crainte... "

Olivier Pantaloni (entraîneur du Tours FC) :« On a montré deux visages… On fait un superbe début de match : on se crée des occasions, on en met deux au fond et il y en a aussi deux autres qui sont dégagées in extremis… Bref, c'était idéal. On a produit beaucoup d'efforts durant ces trente premières minutes. On a peut-être accusé le coup physiquement, mais on n'était alors pas mis en danger. On gérait. Certes, Istres quadrillait mieux le terrain et on avait du coup moins d'espaces, mais on était patient… Hélas, on se prend ce premier but contre le cours du jeu. Sur coup de pied arrêté… Alors qu'on était prévenu que c'était un point fort d'Istres. En plus, on est en infériorité numérique au marquage.

« En seconde période, j'avais demandé aux joueurs de ne pas avoir peur, de reprendre comme on avait entamé la rencontre en allant chercher haut… Mais entre ce qu'on veut et la réalité, il y a parfois une différence. Je crois que dans les têtes, il y a eu de la crainte. Il aurait fallu plus de rigueur. On peut penser aussi qu'on manque de maturité, mais il n'y a pas que des jeunes dans l'équipe… Et on attend plus des cadres dans les moments difficiles.
« A 2-1, la gestion n'a pas été bonne. On sait qu'on a des difficultés à défendre actuellement. Alors, soit on s'améliore dans ce domaine, soit on continue justement à attaquer…
« Ce nul n'est pas une bonne affaire, même s'il n'est pas immérité pour Istres… Mais les autres résultats ne nous ont pas été défavorables. »
José Pasqualetti (entraîneur d'Istres) : « Après un quart d'heure de jeu, j'étais en train de me dire qu'on allait prendre la foudre… C'est dommage de se tirer ainsi une balle dans le pied avant même que le match commence. Mais je suis content de la réaction de mes joueurs.
« En fin de première, on avait déjà placé quelques banderilles qui ont fait comprendre aux Tourangeaux qu'on ne lâcherait pas, et puis il y a ce but avant la pause qui nous fait du bien. Je crois que le nul est globalement mérité. »
Brian Bergougnoux (attaquant du TFC) : « On a trop reculé après avoir marqué rapidement ces deux buts. On a certainement pensé que c'était suffisant, qu'en reculant on serait à l'abri. Mais on a déjà vu depuis le début de la saison que quand on recule, on est vulnérable… Au final, on perd deux points. »
Fousseni Diawara (latéral droit du TFC) : « On a d'énormes regrets… Je crois que quand on mène, on recule trop et surtout, on ne garde pas assez le ballon pour essayer de faire courir l'adversaire. Il va falloir trouver une solution rapide pour mieux gérer les choses. »